| Études en communication : aspects épistémologiques, méthodologiques et critiques | Louis-Claude
Paquin, UQÀM |
Freud le jeune chercheur
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sous l'influence de Ernst Brücke, directeur de l'Institut de physiologie, il s'oriente vers l'anatomo-pathologie il restera six ans (1876-1882) il garda toujours une grande admiration pour son premier maître science expérimentale matérialiste, positiviste dont le but était de mieux connaître le cerveau et le système nerveux conviction que les causes des maladies sont à rechercher dans l'organisme et que l'opinion contraire n'est qu'une illusion ou un préjugé |
s'oriente vers la neurologie et l'étude de ce que l'on appelait alors les maladies nerveuses
passe en 1881 ses examens finaux de médecine et travaille à l'hôpital général de Vienne
nommé dans le service du psychiatre Meynert en 1883 à l’hôpital général de Vienne et travaille sur les propriétés analgésiques de la cocaïne
étudie l'hystérie
Joseph Breuer |
en 1883, Joseph Breuer neurophysiologiste raconte à Freud le cas d'une patiente, Bertha Pappenheim sous le pseudo Anna O., qui souffrait de troubles hystériques elle "racontait une histoire" à propos de ses hallucinations, troubles de la vision, paralysies... après une telle consultation, les symptômes se seraient atténués avant de disparaître il a été, par la suite, établi que cette méthode de cure par la parole ne fut d'aucune efficacité sur l'état de la patiente qui s'aggrava jusqu'à nécessiter son internement |
Anna O. |
en 1885, ayant obtenu une bourse, Freud se rend à Paris en stage auprès du neurologue français Jean-Martin Charcot à la Salpêtrière dont les travaux qu'il traduira en allemand portent sur les hystériques découvre à la fois la puissance de l'hypnose et la nature psychique des symptômes hystériques efforts de modélisation fondés sur une hypothèse mécaniciste |
Jean-Martin Charcot |
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